Il est grand temps que Pascal Cherki murisse un peu et enlève son costume d’adolescent rebelle. Il est impensable de faire de la politique en misant uniquement sur des provocations stériles et infantiles. Si monsieur Cherki veut prouver son comportement caractériel, il peut très bien claquer la porte et démissionner de ses nombreux mandats cumulés. Personne ne le retient.
EPISODE N° 1 : un tweet qui insulte les corps intermédiaires
A 3h du matin, heure de Paris, le député – conseiller général – maire du 14ème, Pascal Cherki s’est lâché sur Twitter de manière indigne pour un élu de la République.
Sans doute inspiré par son grand ami « démocrate » Hugo Chavez et le Vénézuela d’où il vient d’observer le scrutin des élections régionales, Pascal Cherki dérape de nouveau sur Twitter. Coutumier du fait, puisqu’il avait comparé avec nuances… « Sarkozy à Hitler » au printemps, il se lâche désormais en hiver sur les exilés fiscaux et le Mouvement des entreprises de France (MEDEF).
Sans doute, faudrait-il lui rappeler que sans entreprises, il n’y aurait pas d’emplois ni de croissance en France !
Alors que le Président de la République dit s’engager dans ses voeux pour la bataille de l’emploi en lien avec les partenaires sociaux et les entreprises, alors qu’Arnaud Montebourg veut attirer les entreprises en France pour combattre cette crise inégalée que le pouvoir socialiste déniait avant les élections…Pascal Cherki s’en prend désormais aux entreprises et aux partenaires sociaux.
EPISODE N° 2 : une carte de voeux provocatrice
Mais il n’est pas à une contradiction près, puisqu’il continue de cumuler un mandat de Député, avec un mandat de Maire d’arrondissement et de Conseiller de Paris…alors que son Parti et le Président de la République s’engagent pour le non-cumul et demandent depuis des mois aux élus socialistes d’être exemplaires sur ce sujet !
Et quitte à assumer la provocation, connaissez-vous la thématique de la carte de vœux de Pascal Cherki pour 2013 ? : « cumulons » !